Ce que je vais vous raconter aujourd'hui date en fait de l'été dernier mais il y avait eu tant de choses à vous montrer que je n'avais pas encore eu le temps de vous montrer cette étape des travaux. Alors, que ceux qui sont déjà venus depuis et qui ont déjà vu le résultat ne jouent pas les blasés, vous allez maintenant pouvoir bénéficier des explications et de toutes les épreuves nous amenant à ce résultat...
Nous allons donc faire un tour dans la future cuisine-salle à manger où nous avons commencé à piqueter les murs. Je vous fais d'abord un petit rappel en images de ce à quoi ça ressemblait avant que nous attaquions.
Je vous fais grâce des photos antérieures que vous pourrez retrouver dans un ancien article.
J'attaque donc le piquetage des murs.
Et c'est seulement après plusieurs heures de grattage acharné à travers les barreaux du ratelier, un coup par la gauche, un coup par la droite, que Monsieur me dit qu'on aurait pu enlever ce fameux ratelier car de toute façon, il lui serait impossible de faire les joints à travers... Alors, c'est parti, on profite de la présence d'un membre de la famille pour s'y atteler.
Sauf que ce ratelier est lourd et long et qu'il ne sortira pas en un seul morceau. Et comme il est prévu que nous le remettions en place plus tard, il n'est pas question de le scier. Nous décidons donc de le morceler là où il l'est déjà en déboulonnant.
Mais la rouille s'est installée depuis la mise en place de ce ratelier, et ce n'est pas si facile que ça...
Alors on graisse, on force, on graisse encore, on force encore. Jusqu'à ce que ça bouge enfin.
Il faut ensuite, creuser dans le mur pour désceller le ratelier, puis le détacher de ses renforts en ferraille.
Et c'est parti pour le premier morceau.
Puis le deuxième suit.
Et en attendant de travailler plus en avant dans cette pièce, les deux éléments déposés sont posés au sol, laissant juste les ferrailles et les marques au mur.
Ensuite, nous nous attaquons à la crèche, que nous savons déjà, pour en avoir cassé une partie lors de l'ouverture de la porte arrière, être en pierre sous le ciment. Monsieur use de toute sa force pour taper à la masse et fragmenter la couche de ciment en petits morceaux.
Même notre invité se prend au jeu et tape de la masse...
Pendant ce temps, il ne me reste plus qu'à dégager à la main ou à l'aide de mon petit marteau les débris ainsi éclatés, ce qui n'est pas non plus une partie de rigolade...
Mais enfin le résultat se profile et nous sommes heureux de notre journée de travail acharné !
Nous savons maintenant que cette pièce n'est pas la prochaine étape des travaux mais ce qui est fait n'est plus à faire. Et puis cela permettra à la pierre ainsi mise à nu de respirer et de rejeter l'humidité qui s'y était installée.