Le blog de Habitants des Cagouillères

Nous avions déjà nettoyé un peu la mare, mais nous vous avions annoncé ne pas en avoir fini.

Monsieur tenait à en redélimiter les contours et pour ça, il utilise les grosses pierres trouvées à droite et à gauche en creusant.

Ensuite, il faudra creuser pour agrandir un peu la mare selon le tracé que nous avions au préalable établi.

Monsieur racle le fond pour enlever les cochonneries.

La terre ainsi récupérée est étalée un peu plus loin, là il y avait des trous.

Et voilà donc la mare nettoyée et agrandie.

Une fois la pluie tombée et les premières eaux récupérées de la fosse, la mare a désormais fière allure...

Il n'y manque plus que des canards mais nous avons déjà eu un couple en visite l'autre jour ! Espérons qu'ils reviennent de temps à autre.

Bon, le sablage est fini, c'est une chose, une très bonne chose, d'ailleurs. Mais maintenant, il faut nettoyer !

On commence par ramasser tout le sable au sol. Je me suis encore sentie transportée dans un autre monde. Au départ, je ne voulais pas en parler, pour pas que vous pensiez que j'ai vraiment une imagination débordante, mais comme mon frère, qui passait par là, m'a fait la même remarque, alors je peux le dire : on avait l'impression de faire le premier pas sur la lune.

Mais en réalité, c'était pas si amusant que ça, parce que mêlés à des kilos et des kilos de sable, il fallait maintenant compter avec la poussière et les déchets provenant des surfaces sablées.

Nous avons tout remis dans les sacs (plus d'autres sacs car comme je viens de le dire, il y avait plus à ramasser que le sable de départ) et nous avons stocké tout ceci. Monsieur s'en servira pour protéger les gaines électriques dans la tranchée qu'il aura creusé pour se rattacher au poteau dans les arbres et éliminer celui de la future terrasse, mais ça, c'est une toute autre histoire que je ne suis peut-être pas prête de vous raconter...

Une fois tout le sable ramassé au sol, il fallait encore passer un bon coup d'aspirateur au plafond et sur les murs. Monsieur se charge des murs.

Pendant que moi, je fais le plafond.

Je dois avouer que cette mission, plutôt une corvée à mes yeux, ne me tentait pas du tout. Alors, avec beaucoup de mauvaise foi, j'ai essayé de prouver à Monsieur que ça ne servait à rien et qu'on ne voyait pas la différence. Mais je voyais bien qu'il y avait une grosse différence après mon passage.

Alors j'ai fini par arrêter de ronchonner et m'acquitter de ma tâche en silence.

Et non, la transhumance n'aura finalement pas lieu... Le couvreur a eu une tuile et il ne peut pas commencer le chantier en temps et en heure (sinon, ce serait d'ailleurs déjà fini...). Alors nous ne pourrons pas monter dans le grenier cet été. Mais comme il faut quand même avancer, nous migrerons vers une autre pièce, nettoyée et vidée en catastrophe pour l'occasion.

Nous allons nous installer dans la chambre d'en face. (la porte vitrée sur cette photo).

La dernière fois que je vous en avais parlé, elle avait déjà été nettoyée (grossièrement) et rangée. Mais depuis, cette pièce nous servait de débarras et les araignées s'y étaient à nouveau installées. Elle a donc complètement été vidée (pour cette opération, je n'étais pas présente, c'est Monsieur et sa mère qui s'y collent...).

Une fois la pièce lavée en grand et aérée, un badigeon de lait de chaux (chaux et eau) a été appliqué sur les murs.

Le lait de chaux permet de blanchir les murs et de les rendre propres, mais cela a aussi normalement comme propriété d'éloigner les araignées... On laisse le tout bien sécher et nous n'aurons plus qu'à provisoirement emménager pour les beaux jours !

Face au bâtiment où se trouve l'habitation principale, il y a une grande grange dont nous n'avons pas encore parlé. Il s'agit du bâtiment le plus en bas sur cette photo.

Depuis notre installation aux Cagouillères, nous nous étions contentés d'enlever les clapiers (et encore, ça a été fait tout de suite parce qu'ils sont accidentellement tombés lorsque le godet de la pelleteuse est venu en frôler le coin).

Il se trouve que nous ne comptions pas nous occuper de cette grange tout de suite, mais l'arrivée du tracteur nous a amenés à anticiper sur notre planning. D'abord parce qu'avec la benne, tout est facilité, mais aussi et surtout parce qu'il fallait un emplacement pour ce nouveau matériel. Et à l'intérieur, c'était rempli de paille et de foin...

Et bien grâce au tracteur et à sa benne, voilà le résultat :

Encore une bonne chose de faite ! 

Et si nous retournions aussi faire un petit tour dans la future arrière cuisine...

Voici l'état dans lequel nous l'avions laissée :

Propre, certes, mais légérement embarrassée des cochonneries du grenier au-dessus.

Et bien cette époque est révolue. Les cochonneries ont été enlevées. Et plus encore, puisqu'il y avait une paroi de planches qui coupait cette pièce en deux...

Plus de paille, plus de portail et plus de séparation...