Le blog de Habitants des Cagouillères

Je vous ai montré, dans un article précédent, que nous n'avions pas gardé l'une des cheminées de la partie habitation principale. En fait, cette cheminée donnait dans la future pièce technique.

Son conduit passait en plein milieu du grenier au dessus.

Sur les plans finaux, ce conduit devrait se trouver à peu de choses près dans l'encadrement de la porte de chambre de la Cagouillette...

Alors comme cette cheminée ne nous sera pas utile, à quoi bon conserver ce conduit. C'est donc parti pour une séance de démontage...

Et il descend, peu à peu...

Jusqu'à n'être plus que quelques briques au sol...

Puis une simple trace que l'on devine parce qu'on le sait...

Les briques sont précieusement conservées pour une éventuelle utilisation future.

Tant que les couvreurs sont là, on en profite pour leur faire reprendre quelques rives de granges au passage (si il faut attendre encore trois ans avant leur prochain passage autant le faire faire tout de suite...)

Il est vrai qu'à certains endroits le besoin était flagrant, surtout sur la grange à trois pans...

Ils ont aussi retravaillé la grande grange.

Et voilà, maintenant il ne restera plus que le toit de la partie d'en face à refaire mais là, c'est moins grand et plus bas, alors vu le prix qu'en demande le couvreur, Monsieur se débrouillera. On réutilisera les bonnes tuiles qui ont été récupérées sur ce qu'ils viennent de défaire.

Les tuiles abimées, quant à elles, ont déjà été recyclées pour le futur parking

et la future terrasse.

Une fois le pan en façade terminé, les charpentiers attaquent l'arrière.

Mêmes étapes que précédemment, on découvre, on pose les chevrons et liteaux neufs et on prévoit les nouvelles ouvertures.

Pour nous protéger des intempéries, on a fait installer du SPIRTEX, un écran de protection contre le vent et la neige.

En même temps, les charpentiers s'occupent du pan en ardoise sur le côté.

Reste plus qu'à recouvrir et le tour est joué.

Un petit tour vers le pan opposé...

Et voilà !

Vous remarqueriez qu'il n'y a plus qu'une seule cheminée, mais j'y reviendrai plus tard...

Les murs sont jointoyés, la chape est coulée, reste plus qu'à poser le carrelage dans les trois pièces...

Nous avons choisi un carrelage qui n'est pas de couleur uniforme, ce qui permet de garder un caractère rustique au sol. Monsieur commence par le salon.

C'est un peu plus délicat à poser puisque, du coup, il faut veiller à ne pas mettre que des carreaux sombres d'un côté ou d'un autre, et à répartir les différentes nuances de coloris de manière savamment naturelle...

Je ne suis peut-être pas impartiale, mais personnellement, je trouve qu'il s'en sort très bien !

Ensuite, il s'attaque à la chambre.

Et il termine enfin dans la buanderie.

Pour les joints et la colle, il a fallu utiliser des produits spécialement compatible avec la chape anhydrite. Le résultat est à la hauteur de nos attentes. Ce sera le même carrelage pour tout le rez-de-chaussée de la maison.

Les murs des trois pièces étant terminés, on peut donc s'attaquer au sol.

Tout d'abord, il faut recouvrir l'intégralité des pièces de plaques isolantes à plots. Ce genre de plaques ne nécessite pas de fixation.

(Là, les plaques ont été recouvertes de cartons juste pour les protéger en attendant l'étape suivante.)

Mais isoler le sol ne suffit pas. il faut aussi protéger le long des murs à l'aide d'un isolant périphérique, une espèce de bande de mousse, qui sert à désolidariser la dalle flottante des murs et cloisons, à éviter les ponts thermiques et à absorber les dilatations de la chape.

Une fois l'isolant périphérique et les plaques posés, il ne reste plus qu'à faire passer le serpentin de tuyau en PER entre les plots. Pour installer ce plancher chauffant, le chauffagiste a fait appel à un bureau d'études afin de déterminer la capacité de la pompe à chaleur ainsi que la longueur de tuyau nécessaire pour assurer un chauffage correspondant aux spécificités de la maison (pierres apparentes, hauteur sous plafond, taille des pièces, et autres), avec un plan de la maison. Cette étude a permis de définir que nous avions besoin d'une GROSSE pompe à chaleur (jamais auparavant le chauffagiste n'en avait posé une aussi grosse) triphasée à 17 ampères par phase, et que chaque passage de tuyau devait être espacé de 15 cm.

Sauf que ce ne serait pas drôle si je n'avais pas une petite anecdote à vous raconter... Il se trouve que sur le plan, la buanderie apparaissait comme telle. Les techniciens se sont dit qu'une buanderie n'avait pas besoin de beaucoup de chauffage. Sauf qu'en attendant que la maison soit entièrement finie, cette pièce sera momentanément une cuisine. Et puis, quand elle sera buanderie, il ne faut pas oublier que j'y aurai aussi mon atelier ! Alors il faut ce qu'il faut et le chauffagiste et Monsieur, en installant le serpentin, ont décidé de le faire tournoyer plus que prévu dans cette fameuse buanderie. Alors ce qui devait arriver arriva, ils furent court en tuyau ! Et donc, obligés de faire un raccord !! Mais un raccord, on ne sait jamais, ça peut être source de fuite. Alors Monsieur a fait tous les repérages nécessaires pour retrouver facilement l'endroit à casser si besoin et éviter de tout saccager le salon pour retrouver ce raccord (bien pensé, n'est-ce pas ?!?)

Et comme je viens de publier ces repérages dans cet article, même si notre ordi plante, que nous perdons toutes nos photos, nous aurons toujours une trace sur la toile...

Reste plus qu'à raccorder tous ces tuyaux au collecteur situé dans la buanderie.

Et voilà le travail !