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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 11:07

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Et dire qu'il y a tout le mois de janvier pour souhaiter la bonne année... Je ne tiendrai jamais le rythme. Il va falloir que je me fasse remplacer avant sinon ma coquille va me lacher entre la patte...

Allez, tous mes voeux à vous !

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 10:33

Nous avions planté des noyers dans la future prairie des animaux. Il s'agissait de petits rejets qui nous avaient été généreusement donnés.

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Certains n'ont pas pris, d'autres ont subit les ravages des lapins et des chevreuils et nous en avions replanté d'autres. Mais qui n'ont pas tous pris non plus. Alors nous avons fini par nous dire que si nous voulions avoir plus de chance de manger des noix un jour ou l'autre, il fallait investir. Nous avons donc acheté plusieurs noyers déjà grands.

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Et par la même occasion, nous en avons aussi profité pour planter un chataignier que nous avons aussi acheté en remplacement du tout petit que nous avions récupéré gratuitement mais qui était accidentellement passé sous le girobroyeur du gentil agriculteur qui nous entretient les terres.

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Je vous ferai signe quand nous ferons nos premières récoltes...

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 11:04

escarnoel.jpg

Je suis parti faire une petite tournée dans toutes les Cagouillères du monde. Je reviens très bientôt. En attendant, guettez vos coquilles, peut-être que je viendrai y déposer quelque chose...

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 10:14

Suite à de nouvelles plantations là où il restait encore des trous et au remplacement des arbres qui n'avaient pas pris, le verger prend des allures définitives.

Il se présente donc maintenant comme ceci :

plan du verger

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 10:17

Finalement, à force de réflexion, nos idées changent de temps à autres. Et finalement, ce que nous pensions planter le long de la séparation entre le potager et la prairie des animaux sera finalement intégré au verger. Nous ajouterons donc 5 rangées à l'extrémité du verger.

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Pour des raisons techniques, pour le moment, il n'y en a que 3. Les 2 autres viendront s'intercaler au milieu des 3 existantes plus tard.

La rangée du fond est destinée aux kiwis.

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Pour obtenir des fruits, il faut un pied mâle et des pieds femelles. Nous avons planté un mâle pour trois femelles.

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La rangée du milieu contient les framboisiers.

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Nous avons choisi des framboisiers blancs, des classiques et des remontants pour échelonner la récolte sur une plus longue période. A l'extrémité de cette rangée, il y a aussi deux pieds de mûres géantes.

Ensuite, la troisième rangée est pour les groseillers.

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Des groseilles grappes aux groseilles à maquereaux, là encore, nous avons choisi différentes sortes.

Voilà donc nos trois rangs plantés.

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Les deux rangs manquants seront destinés aux ceps de vignes pour l'un et aux cassis pour l'autre.

Pour ces plantations, nous avons un petit coup de main de la Cagouillette qui s'assurait que la distance nécessaire entre chaque pied était bien respectée...

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 09:55

Maintenant qu'il a été redélimité, le verger a besoin d'un peu de soins. Nous décidons donc de chauler les troncs.

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Cette opération, qui consiste à gratter les troncs des arbres avec une brosse puis à badigeonner au pinceau un mélange de chaux vive et d'eau permet de détruire les larves des parasites qui nichent sous l'écorce des arbres fruitiers. Ce soin élimine aussi les autres parasites du type champignons microscopiques qui peuvent se transformer en maladie les beaux jours venus.

Grâce à ce traitement, nous éviterons peut-être les invasions de gendarmes sous les écorces telles que nous avons pu les voir cette année...

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Et comme je viens de lire tout un tas de messages sur internet disant que ces petites bêtes ne gênent pas et qu'il faut les laisser vivre, je précise que notre traitement ne tue pas les bêtes mais les empêche de s'installer parce que la chaux leur déplait.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 09:44

Nous avions planté, il y a de cela quelques temps, des noisetiers, destinés à donner des noisettes, bien évidemment, mais aussi à faire une petite haie qui délimitera le verger et cachera de la route.

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A bien y réfléchir, nous ne les avions pas plantés exactement comme il fallait car ils n'étaient pas dans l'alignement des autres arbres.

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Donc, cette année, ils ont été déplacés pour être alignés et mieux délimiter les différents espaces.

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Notre erreur de débutants est donc maintenant réparée. Les noisetiers, que vous ne voyez d'ailleurs pas sur les photos parce qu'ils sont encore tout petits, vont maintenant pouvoir s'épanouir à loisir...

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:19

Nous avions déjà un peu travaillé autour de la mare. Mais cette fois-ci, elle a encore pris un bon coup de nettoyage.

D'abord, les branches basses ou mal placées ont été coupées.

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Puis ça a été le tour des arbres morts.

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Pour finalement obtenir ce résultat :

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Je vous remontre juste à quoi ça ressemblait 8 mois plus tôt...

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Ca change déjà un peu, mais c'est pas fini. Monsieur a ensuite nettoyé les bords.

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Et il a délimité un des côtés à l'aide de cailloux récupérés ici et là.

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Il a enlevé un gros bloc qui gênait.

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Et maintenant la mare est plus présentable, prête à voir son fond un peu gratouillé pour enlever les feuilles.

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Il restera à enlever le tronc de l'arbre mort qui a été coupé. Mais vous en entendrez encore parler, de cette mare, car le tracé au sol est déjà fait pour un agrandissement.

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 10:15

Un jour en arrivant à la ferme, voici dans quel état nous avons retrouvé la future terrasse :

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On pensait pas être envahis par les mauvaises herbes, vu que Monsieur avait creusé et que le sol était bien dur. Mais si. Alors jardinage forcé, il a fallu désherber...

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 16:09

Loin d'être une nouvelle "53",

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le 158 des Cagouillères

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est en quelque sorte une star, lui aussi, à une toute autre échelle...

Il a été selectionné pour participer à une fête des battages.

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Exposé avec sa remorque à foin, il a fière allure parmi de très nombreux autres tracteurs.

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Et en plus, c'est qu'il n'a pas fait que de se montrer, loin de là. Il a aussi joué son rôle dans cette journée de fête. Mais nous y reviendrons un peu plus tard. D'abord, je vous montre un aperçu de ce que nous avons pu voir au cours de cette belle journée.

Hormis les nombreux tracteurs anciens, nous avons également pu voir du matériel agricole ancien : 

Une moissonneuse-lieuse,

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A l'origine, cette machine était tractée par trois chevaux de trait, comme on peut le voir avec cette maquette.

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En l'occurrence, l'exemplaire présent ce jour-là a été un peu modifié pour pouvoir être tiré par un tracteur.

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Et c'est parti !

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Il se trouve que dans notre ferme, nous avions une toile de moissonneuse-lieuse dans le grenier à grains, mais ne sachant pas ce que c'était, nous ne l'avons pas gardée.

C'est après cela que le 158 entre en scène...

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Car cette ancienne moissonneuse-lieuse ne permettait pas le ramassage du blé en même temps comme les moissonneuses-batteuses modernes. Donc il faut le ramasser, ce blé, et c'est pour cela qu'il fallait la remorque à foin...

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Nous avons ensuite pu voir des charrues, certaines venant d'ailleurs des Cagouillères,

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Des tarares,

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Cette machine est constituée de grilles superposées, décalées les unes par rapport aux autres, sur lesquelles on vient poser les grains de blé. En tournant la manivelle, on créé un courant d'air qui traverse les grilles et fait s'envoler les impuretés les plus légères. Les grilles, quant à elles, jouent un rôle de tamis et assurent le tri des grains selon leur grosseur et leur poids.

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Un moulin à farine,

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On charge les grains de blé par le dessus. La grande roue sur la droite sert à définir la finesse de la farine. Il ne reste plus qu'à tourner la manivelle à gauche pour voir la farine descendre dans le boisseau.

Une batteuse manuelle, DSCF8256.JPG

On tend la gerbe de blé dans l'ouverture de l'appareil et l'activation des manivelles de chaque côté de la machine permet d'extraire le grain sans broyer la paille.

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Une batteuse mécanique,

DSCF8257.JPGOn insère les gerbes par le haut, les grains ressortent en bas et la paille derrière. Reste alors à nettoyer le grain à l'aide d'un tarare.

Une autre batteuse mécanique, légèrement plus encombrante, d'autant qu'il lui faut un tracteur pour entrainer la courroie et faire fonctionner le tout...

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Pour cette machine, il faut charger les gerbes de blé par la pate-forme où deux hommes, les engreneurs, vont en couper les liens et les étaler en une couche régulière. Happées dans une large ouverture les tiges passent entre un cylindre tournant, le batteur, et une pièce fixe et creuse, le contre batteur. Ces deux dispositifs possèdent des bandes métalliques, les battes, qui déchiquettent les épis et séparent les grains de leurs enveloppes. Ceux qui ne pénètrent pas dans le contre batteur vont être séparés de la paille par des secoueurs qui, d’une part, servent de tamis et d’autre part poussent la paille vers la presse par leurs saccades successives. Exposés au vent d’un tarare les grains rassemblés voient s’envoler leurs enveloppes qui sont expulsées vers l’extérieur. La récolte est directement envoyée dans les sacs situés à l'avant de la machine.

Nous avons à peu près fait le tour des machines exposées, toutes en état de fonctionnement. Commencent alors les démonstrations de fauchage à l'ancienne.

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A la ferme, nous avons retrouvé des faux comme celle utilisée ce jour-là, mais sans la lame.

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Le faucheur portait sa pierre à faux pour affuter, à la ceinture.

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Ensuite, nous avons eu des démonstrations de labour.

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Des démonstrations de fabrication de corde à l'ancienne.

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Cette fabrication nécessite deux pièces de bois, le rouet et le carré, distantes d'une vingtaine de mètres. La première possède quatre crochets permettant de torsader quatre ficelles de sisal, et la deuxième, avec un crochet fixe, enroule l'ensemble des torons obtenus. Pendant cette opération, un cochoir maintient les brins pour ne pas qu'ils s'emmêlent.

Pour obtenir une corde on tendait des fils entre deux pièces de bois, un rouet et un carré. Le rouet était muni de 4 crochets, parfois 3.

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On fixait l’extrémité d’un fils à l’un des crochets puis on déroulait le fils jusqu’au carré qui lui ne comportait qu’un seul crochet. On ramenait ensuite le fils jusqu’au rouet et ainsi de suite. Une fois le fils disposé sur tous les crochets, on commençait à fabriquer la corde.
Une personne tournait alors les crochets du rouet à l’aide d’un système très simple mais qui permettait à tous les crochets de tourner à la même vitesse. Le rouet était fixe et le tourneur se tenait sur le pied du rouet pour l’immobiliser. A l’autre extrémité une autre personne avait glissé entre les fils un toupin, pièce de bois avec des encoches qui évitait que les fils ne s’emmêlent. Cette personne maintenait le toupin près du carré tandis que son collègue tordait les cordes. Lorsque l’on faisait de longues cordes on posait en outre un chevalet entre le rouet et le carré. Le chevalet était un « T » qui portait une rangée de dents en bois, pointées vers le haut. Le chevalet aidait lui aussi à maintenir les fils séparés.

Lorsque les fils torsadés (torons) commençaient à vriller, le cordier poussait le toupin vers le rouet tandis que son aide tournait le crochet du carré dans le sens opposé à la première tension, ainsi la corde qui apparaît progressivement derrière le toupin ne se détord pas. Il était important de donner une bonne tension aux fils.

 

Et voilà une belle journée riche en découvertes...

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